Samir Tazaïrt
LE SOIRE D’ALGERIE
PUPLICATION LUNDI 16 MAI 2016
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Le soir d'algerie
ILS SERONT DELIVRES PROGRESSIVEMENT - LE PERMIS BIOMETRIQUE ET LA CARTE GRISE ELECTRONIQUE MIS EN CIRCULATION DES CETTE ANNEE


Vu le volume des permis de conduire biométriques et des cartes électroniques d’immatriculation dites communément «cartes grises» devant être mis en circulation à partir de la fin de l’année en cours et qui s’élève à près de 22 millions de pièces, l’opération devrait s’étaler sur 4 ou 5 ans, estime le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le chef de projet du «permis de conduire biométrique et électronique et de la carte électronique d’immatriculation des véhicules» au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales Lyes Mahieddine a présenté ces deux nouveaux documents hier à la presse au siège de la Direction générale de la modernisation, de la documentation et des archives sis à Dély Ibrahim. Il a annoncé qu’ils seront mis en circulation à partir de la fin de l’année 2016.

Le ministère de l’Intérieur n’a pas encore arrêté le calendrier de la fabrication et la mise en circulation de ces deux nouveaux documents. Vu le volume des pièces devant être fabriquées, personnalisées et délivrées aux citoyens, a-t-il souligné, l’opération devrait s’étaler sur 4 ou 5 ans. «Il y a 22 millions de permis et cartes grises à mettre en circulation. Le ministère ne fabrique pas les spécimens mais sous-traite cette fabrication. A notre niveau, nous les personnalisons en introduisant les informations qu’ils doivent contenir. 
Si on arrive à produire 4 à 5 millions par an, nous devrons mettre 4 à 5 ans pour achever l’opération», a-t-il indiqué. 
En effet, les supports pré-personnalisés, a-t-il noté, seront fabriqués par l’imprimerie officielle en collaboration avec l’entreprise privée HB Technologies.

Lyes Mahieddine qui a expliqué que ces deux documents, et au-delà des facilitations qu’ils vont introduire dans la vie courante des citoyens, intègrent et un système global de sécurité routière. «Actuellement, les mesures de sécurité sont dispersées ce qui les rend inefficaces. 

Ce projet, de par la centralisation des informations, va donner plus de cohérence à la gestion globale de la sécurité routière», a-t-il noté. Quant à la carte nationale d’identité, il a rappelé que le processus est en marche avec la mise en circulation des cartes des candidats à l’examen du bac prévu en juin prochain, il se poursuivra progressivement et parallèlement avec celui du permis de conduire et de la carte grise.